Pilier d’un collectif puissant et déterminantes de la performance d’une équipe et d’une entreprise, la place des soft skills dans le monde professionnel n’est plus à prouver. Parmi les soft skills les plus recherchées, nous entendons beaucoup parler de la gestion des émotions…
Faut-il les laisser s’exprimer dans le cadre professionnel ? Pourquoi est-il si important de les écouter, de savoir les identifier, de les comprendre et de les gérer ? Nous avons demandé l’avis de Vanessa, Consultante chez Jalan.
"Tes états d'âmes, tu les laisses à la porte de l'entreprise !"
Fut un temps où ces quelques mots nous furent, à maintes reprises, assénés sans ménagement. Bien que les années soient passées, je me souviens encore de ma perplexité face à de tels propos… L’être humain serait-il doté d’un don de subdivisions ?
Aujourd’hui, je me réjouis de voir tant d’organisations faire la part belle aux soft skills, dont la gestion des émotions. En effet, 70% des employeurs estiment celles-ci aussi importantes que les hard skills.
Les soft skills (ou compétences douces), sont les compétences liées au comportement. Ce sont les qualités humaines et relationnelles d’une personne. Le leadership, la confiance en soi, l’empathie et la gestion des émotions font partie des soft skills qui ont une véritable valeur ajoutée au sein d’une équipe et d’une entreprise.
Bien que certaines soft skills soient innées et liées à la personnalité de chacun, il est possible d’en acquérir ou d’en développer de nouvelles tout au long de sa vie, grâce à de la formation aux soft skills notamment.
En parallèle, les hard skills sont les compétences techniques, liées à un métier, acquises à l’école et tout au long du parcours professionnel. La maitrise des techniques de vente ou le management sont des exemples de hard skills.
La réussite professionnelle serait due à 85% aux soft skills
Héritage du siècle des lumières et de la suprématie du QI, l’émotion fut longtemps considérée comme un gros mot et contraire à toute forme de désirabilité sociale, souvent synonyme de faiblesse…
Mais il semblerait que quelques phénomènes psychologiques fassent leur grande entrée dans le monde de l’entreprise, depuis quelques années, avec l’arrivée des soft skills.
Ne parle-t-on pas d’entreprise résiliente ? Ce terme d’origine physique a été repris et est maintenant utilisé pour parler du comportement humain. Figure de style intéressante que la personnification de cette organisation au départ jugée inanimée. Mais c’est bien parce que cette même organisation est constituée d’une multitude d’êtres humains que l’on peut lui donner ces attributs.
Et que serait la résilience sans reconnaissance de nos émotions ? Cette capacité à s’adapter aux perturbations internes et externes s’appuie sans conteste sur cette conscience et connaissance de soi dont on parle tant.
Savoir manager ses émotions, une des soft skills levier de performance
A fortiori dans le contexte actuel. A la fois pour chaque collaborateur et pour un collectif plus performant.
D’après l’observatoire des métiers du futur, 2 grandes tendances en termes de compétences à développer se dégagent, face à la disparition de nombreuses hard skills : les compétences digitales et comportementales (soft skills).
L’intelligence émotionnelle arrivant en 6ème place des compétences attendues, et la résolution de problèmes en 1ère place.
Nous, facilitateurs des transformations, n’avons donc plus à nous battre pour imposer notre conviction ! A savoir, la nécessité d’un juste équilibre entre quotient intellectuel, quotient relationnel, quotient physique et quotient émotionnel pour performer.
Si on ne s’occupe pas de ses émotions, elles s’occupent de nous !
C’est donc avec entrain que je remets à l’honneur, dans cet article, ce messager parfois énigmatique que sont les émotions.
Bien qu’elle nous soit souvent compliquée à identifier, à clarifier, à nommer (1ère étape de ces nouvelles compétences), tant notre vocabulaire reste faible à son propos, l’émotion paraît être la meilleure des informatrices sur nous comme sur l’Autre. Et si la perception de notre vie intérieure n’est pas aisée, la pratique nous aidera sans conteste, à l’instar de tout apprentissage…
Notre défi, pour nous experts ? Rendre intelligibles et opérationnels ces concepts jugés bien souvent abstraits.
Comment ? Grâce à de la formation. Parce que comprendre et manager ses émotions ça s’apprend !
Chez Jalan*, nous proposons des parcours de formation pour :
- Initier les participants à la compréhension de leurs émotions et à la pratique de l’auto-empathie,
- découvrir ce qui se cache derrière ses émotions et celles des autres,
- appréhender les enjeux du quotient émotionnel,
- identifier les réflexes gagnants pour développer son quotient émotionnel au quotidien.
Tous comme les hard skills, les soft skills sont des compétences qui se développent tout au long de la vie. Et comme pour les hard skills, vous pouvez proposer à vos collaborateurs de participer à des formations pour mettre en lumière leurs points forts, pour faire émerger des prises de conscience et pour ancrer de nouveaux réflexes comportementaux dans la durée !